Le cannabis, une plante ancestrale aux multiples vertus médicinales

Il y a peu de sujets qui peuvent susciter des émotions plus fortes chez les médecins, les scientifiques, les chercheurs, les décideurs politiques et le public que le cannabis médical. Beaucoup se demande si cette plante est une alternative sûre au point de devoir être légalisée et décriminalisée. Dans de nombreux Etats aux Etats-Unis, cette plante a prouvé son efficacité sur le plan médical ce qui a eu de nombreuses répercussions dans d’autres pays comme la France. La petite herboristerie propose aux patients une sélection des meilleurs produits issus du cannabis. Mais il y a des conditions dans laquelle elle doit être utilisée.

Faisons un petit saut dans le passé

Le cannabis est utilisé depuis des millénaires dans les cultures du monde entier comme plante médicinale. Compte tenu des nombreuses références dans les textes anciens, il fut un temps où le cannabis était aussi conventionnel que la pénicilline. Ce n’est que relativement récemment que la médecine occidentale a éclipsé les traitements à base de plantes, dont le cannabis, et les a relégués au rang d’alternative, en compagnie de l’acupuncture et de l’homéopathie.

En remontant le temps, on a trouvé des graines et de l’huile de cannabis en Chine qui remontent à 6 000 ans avant Jésus-Christ. Des traces archéologiques suggèrent une culture encore plus ancienne. En fait, le cannabis pourrait avoir été la première culture au monde. Le cannabis a d’abord été référencé comme un médicament populaire par l’empereur chinois Fu Hsi, vers 2900 avant Jésus-Christ. Les Grecs et les Égyptiens de l’Antiquité utilisaient le cannabis pour traiter tout, des maux d’oreilles aux hémorroïdes, tandis que les Indiens de l’Antiquité le buvaient avec du lait pour soigner diverses maladies. Et le texte religieux persan, le Zend-Avesta, attribué au prophète Zoroastre, cite le cannabis comme la plus importante des 10 000 plantes médicinales.

Le retour des vertus de cette plante médicinale

Le cannabis n’a pas toujours été considéré comme une médecine alternative sur le sol américain. Il était largement utilisé par les tribus indigènes d’un océan à l’autre. Même George Washington a cultivé le cannabis et a noté ses qualités médicinales dans les registres agricoles.

Aujourd’hui, le cannabis retrouve le respect pour ses vertus curatives. Il est maintenant largement utilisé pour traiter la douleur, les nausées, l’anxiété, la dépression, les spasmes musculaires et les crises. Les personnes atteintes de sclérose en plaques, de maladie de Parkinson et d’épilepsie font toutes état d’effets thérapeutiques. En effet il s’avère que le cannabis est une véritable pharmacie de composés chimiques bénéfiques. La plante est composée de plus de 100 cannabinoïdes, dont les plus connus sont le tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CBD). Les qualités thérapeutiques de ces phytonutriments ont été bien documentées, et d’autres apparaissent chaque jour.

Des chercheurs commencent seulement à étudier les effets curatifs des terpènes. Des concentrations spécifiques de terpènes sont ce qui donne à chaque souche de cannabis son goût et son odeur distinctifs, ainsi qu’un ensemble unique de propriétés thérapeutiques : antidépresseur, anti-inflammatoire, antioxydant, antifongique, anti-anxiété, entre autres. Il reste encore beaucoup à apprendre sur les cannabinoïdes. Mais le cannabis revient à son statut de produit principal.

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